Nous ressemblons à un voilier

Nous ressemblons à un voilier, un de ces merveilleux conquérants des mers, ceux d’aujourd’hui comme ceux de jadis. Ils sont composés d’une coque, de voiles et d’un gouvernail. 

La coque c’est le corps, les voiles c’est le cœur, le gouvernail c’est la raison.

Dans un bateau, la coque est indispensable. Sans elle, il n’y aurait pas de bateau. C’est elle qui fait le bâtiment, sa tenue sur l’eau, son efficacité, sa capacité, sa rapidité, sa sécurité, sa force. Sans elle, pas de bateau. Mais ce n’est pas la coque qui dirige le bateau.

Les voiles donnent au bateau son élan. Elles palpitent au souffle du vent. Elles donnent au bateau son élan, sa vitesse, son bonheur d’aller dans le vent ou sous le vent. Elles réagissent et vibrent au moindre souffle. Sans parler de la beauté, des couleurs, de la taille des voiles qui font tout le charme d’un navire à voiles. Sans elles, pas de mouvement. Mais si elles sont laissées à elles-mêmes, le bateau ne va nulle part. Ce ne sont pas elles qui commandent.

Le gouvernail est tout petit. Il tient peu de place. On ne le voit pas. Mais c’est lui qui commande l’ensemble. Sans lui, les voiles ne sauraient jouer leur rôle, elles demeureraient inertes et inutiles. Sans lui, la coque livrée à elle-même serait vouée à tous les courants. Elle irait à la dérive au risque de s’échouer, de se briser sur les récifs ou d’être retournée par la première vague menaçante. Il faut que le gouvernail prenne la direction des opérations. Il ne peut rien faire sans la coque, ni sans les voiles. Ni elles sans lui. Ils sont liés pour prendre le large, tenir la distance et arriver au port.

Nous ressemblons à un voilier.

Source : Anonyme